Mercredi 25 juin 2014 à 3:05
Je sais que je ne poste plus très souvent.
Mais comme je l'ai expliqué la dernière fois j'ai un nouveau poste, de nouvelles responsabilités et pas beaucoup de temps pour moi !
Et puis il faut dire que le fait d'avoir un petit ami me prend pas mal de temps également... Hahah, car oui, j'ai trouvé un homme que j'aime (et qui m'aime)!
Le seul souci est qu'il est vraiment jeune (20 ans) et que parfois ça se ressent dans notre relation. C'est encore un bébé après tout...
Et on sort tout juste d'une vraie grosse dispute, d'ailleurs. Même plus qu'une dispute, il m'avait quittée après avoir embrassé une autre fille.. Et puis il a réalisé qu'il m'aimait et blablabla et blablabla.
En temps normal je ne pardonne pas ce genre d'erreur mais bon, il est jeune, je l'aime, et je sais qu'il est sincère. Je vais lui donner une dernière chance car, pour la première fois depuis longtemps, j'ai envie que ça marche même si je dois sacrifier ma fierté.
C'est sa dernière chance, on verra bien ce qu'il adviendra de nous. Mais j'espère vraiment de tout mon coeur que tout se passera bien.
Car malgré tout, je l'aime.
Et pendant ces deux jours où il m'a quittée et où je me suis sentie abandonnée, j'ai arrêté de manger et j'ai perdu pas mal de poids.. Mes os sont de retours, ma maladie aussi.
Chaque fois qu'un élément bouleversant s'incruste dans ma vie, la maladie reprend le dessus.
C'est fou...
Et une part de moi aime ça. J'adore le fait d'être incapable de manger, d'être affamée, de sentir mes os, et blablabla. Je sais que c'est malsain, je sais que je ne devrais pas, mais quand je suis déprimée je ne peux pas m'empêcher de ressentir ce genre de choses !
Cet article n'a probablement ni queue ni tête, c'est un brouillon de tout ce que j'ai vécu dernièrement, entre mon histoire d'amour, ma promotion, ma rupture, et de nouveau ensemble, et tout ça...
J'ai pas vraiment de temps !
Une petite photo de moi ? Allez, soyons fous.
Dimanche 27 avril 2014 à 4:27
Je sais que je ne poste plus rien sur mon blog depuis un bout.
Je sais aussi que beaucoup s'en fichent.. Mais comme j'ai reçu un commentaire me demandant comment je vais, je vais répondre à cette question.
Je vais plutôt bien.
J'ai quitté ma famille d'au pair qui me faisait vivre l'enfer et je me suis trouvé un autre travail. Je suis barmaid depuis 3 semaines dans un pub au fin fond du territoire du Nord de l'Australie, et vous savez quoi ? J'adore ça !
D'ailleurs, je suis "tellement douée" que je suis déjà passée superviseur (je donne des ordres hahaha) et que ma manager songe à me sponsoriser, ce qui fait que je pourrais vivre en Australie.
Ce qui franchement me ravie car je n'ai pas envie de rentrer en France.
Même si j'ai passé de mauvais moments en Australie, je préfère toujours ce pays. Le temps, les gens, tout ici m'est plus agréable. Peut-être parce que c'est justement différent, peut-être que dans 5 mois, un an ou 3 ans je serais lassée, mais pour l'instant je me sens mieux ici qu'en France.
Niveau santé...
Rien ne change.
Je mange, je vomis, je saute des repas, je vomis, mais si je devais me qualifier, je dirais que je suis toujours en meilleur état que ce que j'ai pu être avant de partir.
Donc c'est toujours ça.
La vie suit son cours.
Là où je suis, il n'y a ni connexion internet, ni signal mobile. Je suis coupée de tout et je crois que ce changement me fait du bien. Je dois vivre par moi-même et je crois que ça me fait devenir plus indépendante, plus mature, c'était quelque chose dont j'avais besoin.
Avant, quoi qu'il arrivait, j'appelais quelqu'un à la rescousse. Maintenant, je n'ai que moi-même.
Et ça me plait.
Petite photo de moi sur mon nouveau lieu de travail, coucou tout l'monde !
Jeudi 6 février 2014 à 13:32
Nouveau pays, nouvelle vie, hein ?
Comme on dit souvent, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, et j'en ai la confirmation.
Au début, c'est tout nouveau, tout beau, on découvre un nouveau pays, les nouveautés remplissent les pensées; on a plus le temps de cogiter sur ce qui nous a fait fuir, ce qu'on tente d'oublier, d'effacer.
Et puis une fois l'effet de surprise passé, une fois qu'on s'acclimate, tout ça revient d'un coup. BOOOOOOOOUM.
T'es pas heureuse Léa, tu ne le seras jamais. Je sais pas ce qu'il te faut pour l'être, franchement, maintenant je ne te comprends plus. Tu as voulu partir, tu l'as fait. Tu as dis que tu guérirais, mais tu n'as pas changé d'un poil. Oh oui, tu as grossi, tu as donné le change. Mais et tes sacs de vomi, tous les soirs ? Et tes précieux laxatifs, que tu prends par 4 quand la culpabilité te ronge ? Tu vis ta vie n'importe comment. Tu fais n'importe quoi. Tu bois, oh oui tu bois, beaucoup beaucoup trop. Tu es ivre tous les weekends, t'en viens même à oublier ce que tu fais vraiment de tes soirées, tu es obliger de demander aux autres ce que tu as bien pu faire. Tu voulais profiter de l'Australie, et tu es en train de pourrir dans une famille d'accueil qui te reproche de ne pas en faire assez, alors que tu démènes pour eux. Tu voulais être heureuse, mais tu passes le plus clair de tes nuits à pleurer, à te lamenter sur ce que tu as perdu, sur ce que tu as repris, sur ce que tu veux et ce que tu n'as pas. T'es qu'une merde, tu le sais, et tu fais rien pour améliorer la situation.
Tu vis, toi ? Non. Tu ne vis pas. Tout ce que tu fais, c'est ouvrir les yeux, faire ce qu'on attend de toi, te laisser porter par les occasions, et accepter toutes les mauvaises choses qui pourraient te faire couler un peu plus. T'as pas envie de t'en sortir, en fait. Tu cherches juste un moyen de te détruire un peu plus encore.
J'en ai marre, marre de toi ! Si tu savais comme j'te déteste. Tous les mecs sont à tes pieds, et pourtant, tu n'en veux qu'un seul, celui que tu ne peux pas avoir. Ils te disent que tu es sexy, et toi, tu te plains que tu te trouves grosse, que tu aimerais avoir ceci en plus et ceci en moins. Tu n'es pas assez lucide pour profiter de ce que l'on t'as donné, tu continues de lorgner sur des choses hors de portée. Plutôt que de remercier le ciel d'être ainsi à l'heure actuelle, tu pleures sur ce que tu n'es pas et ne pourras sans doute jamais être.
Comme je te déteste. Je te hais, et ce sentiment l'emporte sur tout le reste, je vais m'employer à te détruire parce que je ne supporte plus de te voir. Je ne supporte plus ton regard triste, tes sourires qui laissent clairement entendre que tu préférerais pleurer, ta manière de paraître forte alors qu'en fait, tu aimerais juste qu'on prenne soin de toi, je déteste tes faux semblants, je déteste ta manière de te voiler la face, quand tu dis que tout va bien alors que tu es à genoux, à terre, en train de gerber ton repas avec les larmes aux yeux, j'aime pas ta manière de relever le menton après ça et puis juste oublier qu'il y a à peine deux secondes tu souhaitais mourir. Je hais le fait de te voir te rabaisser comme une merde auprès de ta famille d'accueil tout ça sans avoir de retour, et le pire c'est que tu en fais de plus en plus, chaque jour, tu sais que ça ne sera pas suffisant mais tu continues de t'acharner. Tu sais qu'il ne t'aimeront jamais, hein, alors pourquoi tu t'entêtes ?
T'es la personne que je déteste le plus au monde. Si je le pouvais, je mettrais moi-même un terme à ton existence plutôt que de te regarder courir à ta perte. Mais je ne le peux pas.
Parce que tu es moi, et que je suis trop lâche pour mettre fin à mes jours.