Quoi que je fasse.
Où que j'aille.
J'ai cette voix, cette obsession.
Maigris, Léa, maigris..................
x-Ael-x
De l'autre coté de la porte
Lundi 10 février 2014 à 13:06
Jeudi 6 février 2014 à 13:32
Nouveau pays, nouvelle vie, hein ?
Comme on dit souvent, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, et j'en ai la confirmation.
Au début, c'est tout nouveau, tout beau, on découvre un nouveau pays, les nouveautés remplissent les pensées; on a plus le temps de cogiter sur ce qui nous a fait fuir, ce qu'on tente d'oublier, d'effacer.
Et puis une fois l'effet de surprise passé, une fois qu'on s'acclimate, tout ça revient d'un coup. BOOOOOOOOUM.
T'es pas heureuse Léa, tu ne le seras jamais. Je sais pas ce qu'il te faut pour l'être, franchement, maintenant je ne te comprends plus. Tu as voulu partir, tu l'as fait. Tu as dis que tu guérirais, mais tu n'as pas changé d'un poil. Oh oui, tu as grossi, tu as donné le change. Mais et tes sacs de vomi, tous les soirs ? Et tes précieux laxatifs, que tu prends par 4 quand la culpabilité te ronge ? Tu vis ta vie n'importe comment. Tu fais n'importe quoi. Tu bois, oh oui tu bois, beaucoup beaucoup trop. Tu es ivre tous les weekends, t'en viens même à oublier ce que tu fais vraiment de tes soirées, tu es obliger de demander aux autres ce que tu as bien pu faire. Tu voulais profiter de l'Australie, et tu es en train de pourrir dans une famille d'accueil qui te reproche de ne pas en faire assez, alors que tu démènes pour eux. Tu voulais être heureuse, mais tu passes le plus clair de tes nuits à pleurer, à te lamenter sur ce que tu as perdu, sur ce que tu as repris, sur ce que tu veux et ce que tu n'as pas. T'es qu'une merde, tu le sais, et tu fais rien pour améliorer la situation.
Tu vis, toi ? Non. Tu ne vis pas. Tout ce que tu fais, c'est ouvrir les yeux, faire ce qu'on attend de toi, te laisser porter par les occasions, et accepter toutes les mauvaises choses qui pourraient te faire couler un peu plus. T'as pas envie de t'en sortir, en fait. Tu cherches juste un moyen de te détruire un peu plus encore.
J'en ai marre, marre de toi ! Si tu savais comme j'te déteste. Tous les mecs sont à tes pieds, et pourtant, tu n'en veux qu'un seul, celui que tu ne peux pas avoir. Ils te disent que tu es sexy, et toi, tu te plains que tu te trouves grosse, que tu aimerais avoir ceci en plus et ceci en moins. Tu n'es pas assez lucide pour profiter de ce que l'on t'as donné, tu continues de lorgner sur des choses hors de portée. Plutôt que de remercier le ciel d'être ainsi à l'heure actuelle, tu pleures sur ce que tu n'es pas et ne pourras sans doute jamais être.
Comme je te déteste. Je te hais, et ce sentiment l'emporte sur tout le reste, je vais m'employer à te détruire parce que je ne supporte plus de te voir. Je ne supporte plus ton regard triste, tes sourires qui laissent clairement entendre que tu préférerais pleurer, ta manière de paraître forte alors qu'en fait, tu aimerais juste qu'on prenne soin de toi, je déteste tes faux semblants, je déteste ta manière de te voiler la face, quand tu dis que tout va bien alors que tu es à genoux, à terre, en train de gerber ton repas avec les larmes aux yeux, j'aime pas ta manière de relever le menton après ça et puis juste oublier qu'il y a à peine deux secondes tu souhaitais mourir. Je hais le fait de te voir te rabaisser comme une merde auprès de ta famille d'accueil tout ça sans avoir de retour, et le pire c'est que tu en fais de plus en plus, chaque jour, tu sais que ça ne sera pas suffisant mais tu continues de t'acharner. Tu sais qu'il ne t'aimeront jamais, hein, alors pourquoi tu t'entêtes ?
T'es la personne que je déteste le plus au monde. Si je le pouvais, je mettrais moi-même un terme à ton existence plutôt que de te regarder courir à ta perte. Mais je ne le peux pas.
Parce que tu es moi, et que je suis trop lâche pour mettre fin à mes jours.
Comme on dit souvent, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, et j'en ai la confirmation.
Au début, c'est tout nouveau, tout beau, on découvre un nouveau pays, les nouveautés remplissent les pensées; on a plus le temps de cogiter sur ce qui nous a fait fuir, ce qu'on tente d'oublier, d'effacer.
Et puis une fois l'effet de surprise passé, une fois qu'on s'acclimate, tout ça revient d'un coup. BOOOOOOOOUM.
T'es pas heureuse Léa, tu ne le seras jamais. Je sais pas ce qu'il te faut pour l'être, franchement, maintenant je ne te comprends plus. Tu as voulu partir, tu l'as fait. Tu as dis que tu guérirais, mais tu n'as pas changé d'un poil. Oh oui, tu as grossi, tu as donné le change. Mais et tes sacs de vomi, tous les soirs ? Et tes précieux laxatifs, que tu prends par 4 quand la culpabilité te ronge ? Tu vis ta vie n'importe comment. Tu fais n'importe quoi. Tu bois, oh oui tu bois, beaucoup beaucoup trop. Tu es ivre tous les weekends, t'en viens même à oublier ce que tu fais vraiment de tes soirées, tu es obliger de demander aux autres ce que tu as bien pu faire. Tu voulais profiter de l'Australie, et tu es en train de pourrir dans une famille d'accueil qui te reproche de ne pas en faire assez, alors que tu démènes pour eux. Tu voulais être heureuse, mais tu passes le plus clair de tes nuits à pleurer, à te lamenter sur ce que tu as perdu, sur ce que tu as repris, sur ce que tu veux et ce que tu n'as pas. T'es qu'une merde, tu le sais, et tu fais rien pour améliorer la situation.
Tu vis, toi ? Non. Tu ne vis pas. Tout ce que tu fais, c'est ouvrir les yeux, faire ce qu'on attend de toi, te laisser porter par les occasions, et accepter toutes les mauvaises choses qui pourraient te faire couler un peu plus. T'as pas envie de t'en sortir, en fait. Tu cherches juste un moyen de te détruire un peu plus encore.
J'en ai marre, marre de toi ! Si tu savais comme j'te déteste. Tous les mecs sont à tes pieds, et pourtant, tu n'en veux qu'un seul, celui que tu ne peux pas avoir. Ils te disent que tu es sexy, et toi, tu te plains que tu te trouves grosse, que tu aimerais avoir ceci en plus et ceci en moins. Tu n'es pas assez lucide pour profiter de ce que l'on t'as donné, tu continues de lorgner sur des choses hors de portée. Plutôt que de remercier le ciel d'être ainsi à l'heure actuelle, tu pleures sur ce que tu n'es pas et ne pourras sans doute jamais être.
Comme je te déteste. Je te hais, et ce sentiment l'emporte sur tout le reste, je vais m'employer à te détruire parce que je ne supporte plus de te voir. Je ne supporte plus ton regard triste, tes sourires qui laissent clairement entendre que tu préférerais pleurer, ta manière de paraître forte alors qu'en fait, tu aimerais juste qu'on prenne soin de toi, je déteste tes faux semblants, je déteste ta manière de te voiler la face, quand tu dis que tout va bien alors que tu es à genoux, à terre, en train de gerber ton repas avec les larmes aux yeux, j'aime pas ta manière de relever le menton après ça et puis juste oublier qu'il y a à peine deux secondes tu souhaitais mourir. Je hais le fait de te voir te rabaisser comme une merde auprès de ta famille d'accueil tout ça sans avoir de retour, et le pire c'est que tu en fais de plus en plus, chaque jour, tu sais que ça ne sera pas suffisant mais tu continues de t'acharner. Tu sais qu'il ne t'aimeront jamais, hein, alors pourquoi tu t'entêtes ?
T'es la personne que je déteste le plus au monde. Si je le pouvais, je mettrais moi-même un terme à ton existence plutôt que de te regarder courir à ta perte. Mais je ne le peux pas.
Parce que tu es moi, et que je suis trop lâche pour mettre fin à mes jours.